Prologue

Keltina courait, courait de toutes ses forces dans les couloirs et les sombres salles du Monde en serrant contre elle son précieux fardeau.Son fils né peu de temps auparavant, au sein de la tribu des Reykjar. Et maintenant elle courait pour sauver sa vie et celle de son bébé. Ils avaient surgit au beau milieu du temps du sommeil, sacré pour toutes les tribus des cavernes pierreuses. Chaque chamane, être doté du pouvoir du temps le fixait pour chaque tribu le temps où chacun devait se reposer. Mais les assaillants n'avaient eu aucune pitié, massacrant d'abord les hommes, paniqués dans la nuit continuelle du monde, ne pouvant se servir du sens de la chaleur pour se défendre... Leurs ennemis etaiet froids!

Les Sans-chaleur la talonnaient de près, et Keltina savait qu'elle ne pourrait leur échapper, le couloir qu'elle empruntait se finissait par un cul-de-sac à moitié rempli de l'eau qui le traversait. Elle était a bout de force mais elle fit les derniers mètres qui la séparait de l'eau. Ils arrivèrent bientot, leurs pattes squameuses bien que très silencieuses faisaient tout de même des bruits de griffes. Eperdue Keltina avança plus loin, sentent le courant de la rivière la faire dériver peu à peu. Des éclaboussures! Ils plongeaient derrière elle!

Elle se jeta en avant, entrainée par le courant, plus violent au milieu de son lit... Des griffes lui déchirère le mollet mais elle se dégagea, la tête submergée par les vagues du torrent. Ballotée, perdue, elle tint le plus serré contre elle possible son bébé qui hurlait de peur... Il y eut un choc, et Keltina sombra dans l'inconscience...

Avant que je continue dites moi comment vous trouvez...

Encore ! Encore ! Moi, j'aime beaucoup !

Marcus! Marcus!!! Cria Jeya Riggson, Rentre vite mon fils! L'orage approche, dépéches-toi de rentrer les bêtes! Le jeune garçon répondit d'un signe de tête, agitant sa badine pour faire presser les moutons qui faisaient un concert de bêlement, excités par le temps. Sa mère le regarda tendrement, cela faisait bientôt douze ans. Dans sa tête lui revint en mémoire les évenements qui l'avaient amené à élever Marcus.

C'était aussi par un jour de tempête, elle venait de perdre son mari, tué a la chasse par un ours, et l'émotion qui l'avait fait accoucher beaucoup trop tôt. Son petit était mort né, au milieu des femmes consternée, lui prodiguant des paroles de consolation et des soins. A ce moment le vieux Bragiras entra dans la salle commune portant un couffin détrempé. il passait pour étrange et d'ordinaire chacun l'évitait mais ce soir il fut l'attention de tous.

Il raconta comment il avait trouvé un enfant, flottant dans l'eau sauvage alors qu'il cherchait a pêcher un ou deux poissons déboussolé par la montée des eaux. Aux yeux de tous ce jour là le Stirndall avait apporté une compensation divine à Jeya. Peut être que Frigg ou une autre déesse de la féminité avait pris en pitié le malheur de la jeune femme. On lui donna le nom de Marcus, nom étranger à la région car l'enfant n'était pas du même sang que le village.

On lui avait confié l'enfant et elle l'avait élevé comme on elèverait un cadeau des dieux. Il avait douze ans et savait déjà tous ce qu'un homme des terres du Nord doit savoir pour survivre. Il était parfois réveur, souvent absorbé dans ses pensée. Parfois quand on l'interrompait il s'excusait et chantait quelques phrases qu'il prétendait composer quand il était silencieux. Sa voix était belle et son regard calme avait plu au druidh, qui avait proposé a Jeya d'en faire un barde et de l'éduquer sur tout ce qui touchait a la nature.

Bientôt Marcus devra me quitter, pensa-t-elle en regardant son fils manger tandis que sur le toit de la hutte s'écrasaient les premières gouttes, portées par les rafales de vent froid que le nord inflige a tous ceux qui vivent dans ces régions désolées. Marcus, commença-t-elle, tu es grand maintenant, aimes-tu toujours ta mère?

Il releva la tête, un sourire illuminant son visage.

Que dire..........on a repoussé les limites du talents .

C'est clair ! Je suis fan !

Marcus ne fit qu'un signe de tête, mais il donna assez de courage à a mère pour pousuivre:"Marcus, demain tu iras voir Hellbrek, il t'indiquera où se trouve Mathras, notre druidh. Tu n'est pas sans savoir qu'il va t'enseigner ce qu'il sait, c'est un grand honneur." Le jeune homme lui répondit, avec sa belle voix vibrante, faisant résonner des echos dans un lieux qui n'en avait pas:"Oui mère, je le suivrai." Toute la nuit, Jeya ne put dormir, écoutant pour la dernière fois la respiration de celui qui avait occupé sa vie pendant tout ce temps.

Elle eut des larmes, mais au matin rien n'y paraissait. Elle fit rapidement de quoi manger et mit dans un sac du pain, de la viande séchée, des fruits secs de l'année d'avant. Dans une outre elle mit autant d'eau qu'elle put et quand Marcus se réveilla il embrassa sa mère et se dirigea vers la porte.Attends! fit-elle. Je veux que tu emportes ça, un barde n'as pas besoin d'arme mais un couteau, ça sert tojours, pas vrai? Elle lui remit, dans un étui en cuir gravé de runes, un coutelas de l'acier que savait si bien travailer Erk, le forgeron.

Marcus prit le cadeau de sa mère en la serrant contre lui. Puis il se détourna pour qu'elle ne voie pas son visage triste. Hellbrek le vit venir sur la route qui menait aux prés, où vivait le jeune garçon. Il appela, Mathras! Mathras! Je crois que ton protégé est en route.
-Oui Hellbrek, je sais qu'il vient.
-Mais...
-Mes yeux ne voient pas, tu le sais, mais je suis druidh, et la vue ne m'est pas essentielle. J'écoute et je perçois de bien des manières.
Le grand gaillard qui était chef du village se mit a rire. Tu restera toujours un mystère pour moi! Mais je te remercie d'être venu régler ce différent entre Juni et Neya. Ces deux femmes sont de vraies peste et feraient tout pour empoisonner la vie de l'autre...
-Elles sont rivales, mais ton village n'en est que plus animé Hellbrek, au nom de l'équilibre celà est bon.
-J'abandonnes... Tiens Marcus! Viens par ici mon garçon j'ai a te présenter quelqu'un...

une fan de plus!

Allez, trêve de commentaires, on veut la suite Yoshi!!!!!

-Bonjour Hellbrek! Bonjour Mathras, ma mère m'envoie suivre votre enseignement ô druidh.
-Ce n'est pas elle qui t'envoies, je le lui ai demandé. Tu chantes bien et ton regard est déjà celui d'un druidh, a toi maintenant de devenir ce pour quoi tu es né.
Marcus resta pensif un instant, les paroles de l'ainé semblant remuer en lui des choses inconnues encore mais qui ne demandaient qu'a s'exprimer.
-Bien. Quand partons nous?
-Nulle part!
-Pardon?
-J'ai dit nulle part, puisque je reste ici, je ne vais nulle part et comme tu viens avec moi le "quand" n'existe nulle part.

Marcus compris que la leçon començait déjà. Le vieil homme semblait le regarder avec intensité à travers ses yeux vides. Sans savoir pourquoi cela le mettait mal à l'aise. Puis Mathras se détourna et lui dit: Viens! Je vais te montrer quelque chose. Marcus souhaita précipitemment une bonne journée au chef et se dépècha derrière le druidh qui marchait vite sur ses jambes maigres...

Ils arrivèrent au sommet de la colline qui surplombait le village, elle était rase et à la fête de l'été on y installait les tables de banquet. Ses vêtements trempés par l'herbe encore humide de l'orage de la veille, Marcus arriva près de son mentor. Celui-ci était immobile, inspirant fort par ses narines l'air frais de la matinée...
-Que sent-tu?
-Maître, je...
-Pas de maître avec moi! Je te demandes ce que tu sens, pas de respecter les convenances!
-L'herbe humide, la pluie... je... c'est tout...
-C'est tout? Mon garçon moi je sens aussi les provisions que ta mère a mis dans ton sac! Oui cela, mais aussi plus bas, qu'il y a un terrier de lapins, que dans cet arbre plus bas, un écureil à laissé pourrir des noix de racines...
-Comment?
-respire comme moi, oublies ta propore odeur, elle masque ce qui t'entoure!

Et ainsi jusqu'a midi Marcus et son professeur, les yeux fermés s'exercèrent à
sentir jusqu'a ce que le jeune garçon réussit à percevoir faiblement, le musc de l'odeur du lapin...Il ouvrit les yeux... pour voir que Mathras lui tenait le lapin à dix centimètre du nez! Pour midi, fit-il.

Ils rentrèrent au village, Marcus un peu dépité, mais l'odeur du lapin cuit lui fit oublier sa déception, insignifiante devant sa faim de loup... Il dévora à belles dents la viande tendre et parfumée par les herbes que Mathras avait tiré de sa besace, de son côté le vieil homme mangea plus sobrement, conscient de la vitalité de son jeune élève.

Cet après-midi, on va voir comment tu écoutes, fit le druidh en se levant de la table. Mathras se dirigea vers un bosquets de pins, traversant un sous bois fréquenté par les membres du village. Mais de sentier en sentier, ils parvinrent au fond d'une combe. Le silence qui y régnait était impressionant. Mathras s'assit sur une souche et ne bougea plus, comme ce matin il s'avsorbait dans ses perceptions et Marcus l'imita.

Le jeune homme entendit un léger craquement. Il comprit et bondit pour soutenir le druidh sous lequel la souche venait de s'éffondrer. Pas mal! Pas mal,Marcus, fit le vieil homme. Mais à mes sens, le bois craquait déjà depuis un petit moment... Un fin sourire se dessina sur ses lèvre et Marcus comprit que son mentor était satisfait...
-Continuons d'écouter, quand tu auras entendu trois bruits différents tu me les diras.

Ils arrivèrent ainsi à la fin de soirée, Marcus ne se débrouillait pas trop mal avec l'ouïe. Et son mentor lu demanda bientot d'attendre d'avoir perçu cinq sons avant de les lui signaler. On dort ici, le coin est abrité et il fait chaud, finit par dire Mathras.
-Vous trouvez?
-Oui, par contre il serait bon que tu aies une couverture, pour l'hiver. On passera demain chez toi, je dois discuter avec ta mère.
-Ah?
-Si je dois t'éduquer et voyager avec toi, il faut que je sache qui tu es, et qui mieux qu'elle le sait?

Marcus était ravi de cette perspective, cette étrange journée lui avait laissé un sentiment d'aventure et de possibilité, de crainte un peu aussi de cet homme qui était aveugle mais pourtant plus capable que lui... A la nuit tombée Mathras se dérida un peu, faisant le récit d'une légende ancienne pour que Marcus, l'apprenne, avant le sommeil.

J'en veux encore, vite, il me faut une nouvelle dose!

Au petit matin, Marcus se réveilla inquiet, il sut tout de suite pourquoi, Mathras n'était pas là! Il commença par appeler, puis à le chercher dans les environs. Jusqu'au moment où il remarqua sur le sol une branchette brisée devant lui, Marcus adorait pister depuis son enfance, il inspecta un peu plus minutieusement les environs et découvrit plusieurs traces discrètes.

Le jeune garçon les suivit, comme il le faisait pour retrouver un mouton égaré, pas à pas. Il marchait à demi penché sur le sol, les yeux en quête de nouveaux indice quand il se rendit compte qu'il était de retour au bord de la combe où ils avaient dormis. Mathras était là et faisait chauffer de l'eau sur un petit feu...Te voilà? As-tu apprécié ta promenade matinale? fit le druidh, à moitié moqueur.

Marcus fut un peu vexé, il se dit qu'il aurait du sentir l'odeur du feu de loin, même d'habitude elle est facile à sentir, mais il était trop absorbé par sa recherche...De mauvaise humeur il s'assit près du viel homme.
-Pourquoi êtiez vous parti?
-Simple, je cherchais de quoi préparer cette soupe. Seuls les druidh savent de quelles plantes elle est faite. Et range tes bougonnement ailleurs, çe ne convient pas a un barde d'être aussi ronchon.
-J'étais inquiet, et vous m'avez berné, ces traces on dirait que vous les aviez laissées exprès... J'ai cru que c'était une leçon...
A ces mots Mathras se tourna vers le récipient qui menaçait de bouillir et le touilla pour y ramener le calme...
-Marcus, je ne t'ai jamais dit que je te ferais des leçons, c'est à toi de décider qu'est-ce qui t'apprends quelque chose et ce qui ne t'apprends rien. Tu as pris un chemin qui n'est pas celui de tout le monde, je suis là et toi aussi pour seule et unique raison. Tu as besoin de mon savoir, et je ne peux pas te le transmettre tant que tu ne sais pas ce que tu veux apprendre.
-Je ne sais pas...
-Ca viendra, ouvre tes sens et tu trouveras. C'est prêt!

Le bouillon sentait bon, et dans le bol en terre cuite que tenait Marcus dans ses main, l'eau avait des reflets étranges à la lumière du soleil levant. Marcus en avala une lampée et senti confusément le liquide passer à travers lui, gagner jusqu'aux extrémités de ses membres. Cela lui réchauffait les membres. A la deuxième, sa vue lui parut plus claire, plus perçante, comme si de son esprit un voile de brume avait été ôté.

Alors? c'est bon? fit le druide, un air complice sur le visage. C'est...heu... surprenant, lui répondit Marcus. Le druidh se mit à rire. Héhéhé! Je veux bien le croire, quand j'en ai bu pour la première fois je suis tombé à la renverse! Son visage redevint grave, n'en boit jamais à la tombée de la nuit surtout. Au matin cette soupe est des plus bénéfique, à l'orée de la nuit elle te consumerait l'âme. Tu m'as compris? Marcus lui répondit que oui.

Satisfait, Mathras rinça ses affaires à l'eau claire au dessus du feu et entama le chemin vers le village. Et vers Jeya.

Yoshi, t'as une fan de plus !!!
Franchement, j'adore : c'est bien écrit, facile à lire, à tel point qu'on est déçu quand le post se termine.
L'histoire est bien ficellée, et tu maintiens super bien le mystère qui entoure Marcus et le suspence du premier post. Marcus est bien le bébé du début, non ?

Quelques kilomètres avant d'atteindre la palissade qui protégeait les villageois, Mathras eut un frémissement et se tendit. Des bruits de combats! chuchota-t-il, nous somme attaqués! En avant mon petit! Il faut aller voir! Et ils prirent u pas de course, Marcus se demandait comment faisait son maître aveugle pour ne pas trébucher mais bientôt il eu fort à faire pour ne pas tomber lui-même.

Ils arrivèrent à l'orée du bois et Marcus put voir son vilage entouré de toutes part par des hommes bizarres. Ils portaient de lourdes armures et se mouvaient avec lenteur, mais les flèches que leur décochaient les défenseurs ne les transpercaient pas... Des corps jonchaient la plaine et quelques bâtiments brulaient déjà...

Ecoute! fit Mathras, j'entend une voix les haranguer... Elle...elle veut l'enfant... elle le veut vivant... Marcus mon garçon ne restons pas ici... Tout est fini je le crains, ce ne sont pas des brigands, mais une troupe armée et organisée, je perçois des mouvements organisés... des battaillons...Ils ont sans doute des patrouilles... ne nous faisont pas repérer.

Marcus entedait aussi, la voix d'une femme haineuse, hurler de trouver l'Héritier en vie et de tuer tous les autres... Qu'il ne fallait pas qu'on puisse trouver de traces...

Là haut!! Deux hommes! Hurla une voix vociférante, et bientôt une dizaine de francs-tireurs étaient sur leurs pas. Mathras attrappa le bras de son jeune élève et se mit à courir de toute ses forces.... Le vieux druidh connaissait bien sa forêt et ils mirent un peu de distance entre eux et leurs poursuivants...

Pas bien longtemps hélas, Mathras se fatigua vite et bien qu'il sut employer les chemins détournés les voix des soldats se rapprochèrent. Marcus avait les poumons en feu, courir, trainé par son mentor il avait plutot volé oui! Maintenant il avait peine à garder son souffle. Après un détour il arrivèrent devant une paroi rocheuse fissurée. Cache-toi là! fit le druidh en désinant l'anfractuosité sombre. Et surtout protège tes yeux!

Marcus ne posa pas de question et s'enfonça entre les parois de granite. Un coup d'oeil en arrière lui montra que le druidh était à genous, les soldats l'encerclant et se rapprochant pas à pas... Le jeune garçon se cacha du mieux qu'il pu et attendit, la tête posée sur ses bras. Il entendit un grand cri suivi de nombreux autres. Bien qu'il eut ses yeux protégés Marcus fut presque ébloui par un éclatante éclair de lumière. Il se risqua à regarder dehors.

Pour voir Mathras, aller de soldat en soldats, tous en train de se tenir la tête, les yeux saignants, Mathias leur touchait le front et il s'endormaient... Mais le druidh allait de plus en plus lentement, s'affaiblissant pour chaque homme endormi... Et de nouveaux cris surgirent au fond des bois, suivant les traces laissées par les soudards. Mathias n'en pouvait plus. Il chuchota, cache toi petit, quoi qu'il arrive, il ne faut pas qu'ils te trouvent.

Une fois de plus Mathras se trouva encerclé...

snif, je veux pas que Mathras il meurt!
En tout cas il a de sacrés pouvoirs, c'est pas tout à fait naturel ça

Marcus avait le coeur battant a toute allure, il n'osait bouger, obéissant à Mathras et se sachant impuissant. Il ferma les yeux pour essayer d'oublier le chaos alentour. La tête cachée dans les bras, Marcus se surprit à percevoir quand même les alentours, dans son esprit se formaient des taches en mouvement, l'une au centre tellement brillante qu'elle eclipsait les autres. Mathras! pensa le garçon. Il entendit un grand cri tout près de lui, un cri de guerre commen en poussaient parfois les héros dans les légendes. Une tache passa rapidement près de lui et se rua sur les taches qui entouraient celle de Mathras...

Ouvrant les yeux Marcus vit un homme à moitié nu, la peau recouverte de peinture bleue et armé d'une simple épée se jeter sur les soldats qui l'instant d'avant croyaient pouvoir se débarrasser d'un vieillard... Ils ne tardèrent pas a refluer, laissant trois des leurs victime de la furie du sauvage...

Mathras se releva lentement et considérant le farouche guerrier avec attetion le remercia.
-Inconnu nous te devons la vie, fais moi l'honneur de ton nom, qu'il soit gravé dans l'histoire de ce haut fait.
Le guerrier paru décontenancé et l'expression de surprise qui se paignit sur son visage le fit paraître très jeune...
-Mon nom? Liwin ab Derthen ô druidh, j'ai couru longtemps pour trouver un dépositaire du Savoir Ancien et vous ne pouvez imaginer la joie que j'ai de vous avoir en face de moi.
-Je suis Mathras et voici Marcus. Tu peux sortir mon garçon, ce guerrier de guède ne nous veux pas de mal! Nous parlerons de votre quête plus tard Liwin, pour l'instant il faut gagner un lieu sur, votre intervention nous a donné un répit. Tâchons de ne pas le gaspiller, suivez moi,et essayez d'être discrets!

Oh, il semble super interessant cet inconnu bleu à moitié nu

Ils coururent quelques heures ainsi à petite allure, masquant du mieux possible leur passage. Marcus n'en pouvait plus, courir autant les émotions du danger... Sa mère!!!! Le garçon, s'arrêta et voulut repartir en sens inverse, mais Mathras l'en empêcha en l'attrapant par le bras.
-Marcus, non tu ne peux rien faire maintenant pour elle, rien ne dit qu'elle est morte, elle aussi à peut-être fui. Pense à ta vie, viens! Dans un quart d'heure nous arriverons à un endroit propice à faire une pause...

Renfrogné et à contrecoeur, le jeune élève suivit les deux hommes sur un terrain qui montait de plus en plus, les arbres se faisant épars, ils prirent beaucoup de précaution avant de franchir l'espace libre entre la forêt et une fissure que Mathras leur montra. Il s'avéra qu'elle débouchait en fait à l'intérieur d'un vaste cirque, creusé par l'eau qui avait finit par former un lac au milieu. Mathras, soupira et s'assit au bord de l'eau... C'est plus de mon âge... Liwin, j'ai besoin que tu surveille par où nous sommes entrés, Marcus, s'il te reste un peu d'énergie, cherche du bois mort sur la rive droite du lac. Ne va surtout pas à gauche!

Marcus, bien qu'épuisé compris qu'un feu serait nécéssaire, tout autour de lui les cimes ennéigées et le frais de l'air lui dirent qu'il allait faire froid cette nuit. Il s'attaqua vaillament à la collecte de bois, se demandant pourquoi il ne devait pas aller de l'autre côté du lac. Liwin aussi se posait la question, il s'en ouvrit au drwidh. Qui lui montra un visage énigmatique, avant de lui demander:
-Liwin, vous n'étiez pas là par hasard je me trompe?
-....
-Vous êtes bien bâti, homme-guède, et vous savez rester discret, mais ça ne suffit pas pour tromper mes oreilles d'aveugle...
-C'est vrai, je vous ai observé avant de me présenter. Alors c'est lui?
-Possible, il est venu au monde à l'heure prédite par les étoiles...
-Ma..."quête" à été prononcée par la prophétesse de mon village, elle m'a dit: Cherche l'Héritier pour le protéger, car nombreux seront ceux qui souhaiteront en faire le Fléau du Monde.
-Je vois, ça explique ce qui s'est passé, au village.
-Maître drwidh, vous ne m'avez pas répondu, de l'autre côté du Lac?
-Tu es un homme de guerre, tu n'a pas a le savoir...

Marcus avait suivi un petit chemin, longeant le bord du lac avant de plonger dans un tailli touffus de broussailles et d'arbres, ça et là il trouva de quoi se charger les bras avec des branchages de chêne et d'orme. Aabrités des vent, ils poussaient ici en abondance, abreuvés par l'eau glaciale des montagnes... Tout à son rammassage, Marcus ne s'aperçut pas qu'il s'était enfoncé bien trop profondément dans les bois et qu'il avait quitté le chemin...